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Jacqueline Marie-Thérèse Suzanne Auriol (1917-2000)


auriol_1_200.jpg Jacqueline Auriol
http://www.au.af.mil

On 22 June 1962, Jacqueline Auriol (born Jacqueline Marie-Thérèse Suzanne Douet) set her fifth world speed record at Istres, France.

After weeks of preparation, she took off in a Dassault Mirage IIIC, determined to break Jacqueline Cochran's record. Her first attempt failed when she passed inside one of the turn points.

Officials redesigned the course, adding six points. By late that afternoon, she was again airborne.



Flying at 37,000 feet, Madame Auriol covered over 63 miles in 3 minutes and 23 seconds, a speed of 1149.65 mph. She exceeded Miss Cochran's record by 367 mph and broke the men's record set in 1959.

Jacqueline Auriol is France's most distinguished aviatrix. Born 5 November 1917 in Challans, France, she is the daughter of a wealthy shipbuilder and timber importer. After graduating from the university in Nantes, she studied art at the Ecole du Louvre in Paris.

In 1938, she married Paul Auriol, son of Vincent Auriol, a prominent leader in the Socialist party. During World War 11, Madame Auriol, by that time the mother of two sons, evaded Gestapo agents and assisted the French Resistance.

After the war ended, Vincent Auriol became President of France, and Paul Auriol served as his father's press secretary. Madame Auriol soon became immersed in the social activities of the Palais Elysee. She took up flying in 1947, earned her tourist license the following year, and started stunt flying.

In July 1949, Madame Auriol was severely injured when a seaplane, in which she was a passenger, crashed into the Seine. Over the next two years, she underwent 22 operations to rebuild her face. But she did not give up flying. Between her last two operations in the United States, she earned her helicopter rating in only four weeks at the Bell Aircraft factory in New York.


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Jacqueline Auriol

http://auriol.free.fr


In 1950, Madame Auriol gained her military license and qualified at the Flight Test Centre at Bretigny, France, as the world's first woman test pilot. On 11 May 1951, she set a new women's speed record in a British Vampire jet, flying 508.8 mph and besting Jacqueline Cochran's previous record, set in a P-51.

This began a friendly rivalry between the two ladies, and they traded the women's world speed record for over a decade. Madame Auriol went on to beat her own record on 21 December 1952 in the Mistral. Flying a Mystere IV on 3 August 1953, she became the second woman to break the sound barrier.

She then reclaimed the speed title from Miss Cochran on 31 May 1955, this time in the Mystere IVN. The title of "fastest woman" returned to Madame Auriol two more times: on 22 June 1962 in the Mirage IIIC and on 14 June 1963 in the Mirage IIIR.

Later, she was one of the first pilots to fly the supersonic Concorde. Madame Auriol was awarded the 1952,1953, and 1955 Harmon International Trophies, the Paul Tissander Diploma in 1953, the 1963 Gold Air Medal, La Grande Medaille de L'Aero Club de France in 1963, and the Legion d'Honneur for her record-setting achievements.

After leaving the Flight Test Centre, Madame Auriol worked with the Ministere de la Cooperation, using remote sensing techniques to gather information for agricultural development. The United Nations Food and Agriculture Organization presented her with the Ceres Medal for her significant contributions.


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Jacqueline Auriol aboard a 'Mistral'

PEGASE No. 97, April 2000


Jacqueline Auriol
http://www.xrefer.com

Born in Challons, the daughter of a timber importer, in 1938 she married Paul Auriol (son of the future President of France); they had two children and were later divorced. At the age of 30 she took up flying out of curiosity, qualified as a tourist pilot in 1948 and started stunt flying.

The following year she was severely injured when a seaplane in which she was a passenger crashed into the Seine, but after numerous operations she returned to flying and by 1950 had gained her licence as a military pilot. She then qualified at Brétigny as the world's first woman test pilot.

Her next interest was flying in jets, which involved quite different techniques, and in 1951, in one of the first Vampires, she broke Jacqueline Cochran's speed record, by achieving 507 miles per hour. She was awarded the Légion d'Honneur and the American Harmon Trophy.

In 1953 she was among the first to break the sound barrier, and ultimately held the women's world speed record five times between 1951 and 1964. Later she was one of the first to fly the supersonic Concorde.

Her more recent work was with the Ministère de la Coopération, using new remote sensing techniques to assist agricultural development, for example mapping crop species or locating water for irrigation. For this she was awarded the Ceres Medal of the United Nations Food and Agriculture Organization.

Bibliography : J. Auriol: I Live to Fly (1970)


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Jacqueline Auriol aboard a 'Mystère 4A'

PEGASE No. 97, April 2000


Jacqueline Auriol
http://auriol.free.fr

Photo CEV Brétigny

Née le 5 novembre 1917 à Challand, en Vendée; marié à Paul Auriol, fils du président de la République Vincent Auriol, Jacqueline Auriol, née Douet, fut la première femme pilote d'essais.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Jacqueline Auriol faisait parti de la Résistance et réchappa à la Gestapo. Elle fut titulaire d'un brevet de pilote de tourisme en mars 1948. Le 11 juillet de l'année suivante, alors qu'elle était passagère, elle fut victime d'un terrible accident d'hydravion quand ce dernier rata son amerrissage sur le plan d'eau des Mureaux.

A 30 ans, la belle jeune femme fut défigurée et subit 22 opérations chirurgicales. Mais ce qui aurait put être la fin ne sera que le début d'une carrière exceptionnelle, en effet, Jacqueline Auriol ne renonça pas à sa passion. Entre deux séjours en clinique aux États-Unis, elle obtenu son brevet de pilote d'hélicoptère et la qualification pour voler sur avions à réaction.

Le 11 mai 1957, à bord d'un Vampire, elle arracha le record du monde de vitesse féminin (818 km/h sur 100 km en circuit fermé) à sa rival et amie, l'américaine Jacqueline Cochrane. Elle fut alors intégrée au Centre d'Essais en Vol (CEV) de Brétigny sur Orge où elle restera jusqu'en 1971. En 1955, elle fut la première femme brevetée pilote d'essais en France.

Le 15 août 1953, deux mois après Jacqueline Cochrane, sur Dassault Mystère II, elle devenu la première européenne à franchir le mur du son. Et pendant 15 ans, les deux "Jacqueline" se livreront un duel à vitesses supersoniques à bord des meilleurs avions à réaction de l'époque. Le 31 mars 1955, cette fois sur un Dassault Mystère IVN à 1151 km/h au-dessus de Brétigny, elle réalisa le record mondial de vitesse féminin.

Elle améliora ce record en 1962 puis en 1963 où elle avait atteint la vitesse de 2037.7 km/h sur l'avion de reconnaissance Dassault Mirage IIIR. Son dernier record sera d'avoir effectuer 1000 km à 859 km/h sur l'avion d'affaires Dassault Mystère XX. Jacqueline Auriol fut récompensée; à trois reprises, par le président des États-Unis, du Harmon International trophy de la Fédération Aéronautique Internationale.

En 1968, fut publié son livre "Vivre et Voler" où elle raconte sa vie de pilote. Le 11 février 2000, à l'âge de 82 ans, cette grande aviatrice disparue.

"Cette grande dame a incarné pour les Français, pendant des décennies, le courage et la modernité (...) son nom restera à jamais associé à l'histoire héroïque de l'aviation et de la recherche aéronautique."

Le Président de la République Jacques Chirac


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Jacqueline Auriol with Test Pilot Carl Patton and their Lockheed T-33

Lomax, Judy, Women of the Air, Lomax, 1986

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Jacqueline Auriol, née Douet
http://perso.club-internet.fr

Allez, une femme cette fois ! Comme cela, mes lectrices ne pourront pas m'accuser de ne parler que d'hommes ;-) Ce n'est pas vrai. Elles furent quelques unes à entrer dans l'histoire de l'aviation (Maryse Bastié, Hélène Boucher, Amélia Earhart, Maryse Hilsz, et bien d'autres encore...). Mais parmi toutes, et sans chauvinisme de ma part, c'est son nom que je donnerai en premier si l'on me demandait de citer des femmes pilotes (avec Catherine Maunoury également... mais là, c'est un autre domaine - la voltige aérienne en l'occurrence).

Née le 5 Février 1917 à Challans, en Vendée, belle-fille du Président Vincent Auriol, elle fut brevetée pilote en Mars 1948. Victime d'un grave accident le 11 Juillet de l'année suivante, alors qu'elle était passagère d'un hydravion qui rata son amerrissage sur le plan d'eau des Mureaux, elle subit 22 opérations faciales, plus douloureuses les unes que les autres. Celle qui était considérée comme l'une des plus belles et élégantes femmes de cette époque était désormais qualifiée de "gueule cassée".

Mais, à force de courage et de ténacité, elle réussit à récupérer très rapidement, passa son brevet de pilote d'hélicoptère (au-dessus des chutes du Niagara... pas mal, non ?) et sa qualification pour piloter des avions à réaction entre deux séjours en clinique aux Etats-Unis, et revint en France, ayant retrouvé son beau regard et son magnifique sourire.

Le 11 Mai 1951, aux commandes d'un Vampire, elle réussit à devenir la femme la plus rapide du monde sur 100 kilomètres en circuit fermé, réalisant le parcours à la moyenne de 818 km/h. Elle battit ainsi le record détenu jusqu'alors par l'Américaine Jacqueline Cochran depuis 1947. Dorénavant, la France va se passionner pour le duel à distance mené entre les deux Jacqueline. Elle fut la première et la seule femme brevetée pilote d'essais en 1955 en France et la première en Europe à franchir le mur du son, le 29 Août 1953, à bord d'un Mystère II.

Le 31 Mai 1955, c'est à bord d'un Mystère IVN qu'elle décrocha le record mondial féminin de vitesse avec 1 151 km/h. Elle détint ce record à cinq reprises entre 1951 et 1963, et atteignit même une moyenne de 2 038,70 km/h sur 100 kilomètres à bord d'un Mirage IIIR, le 14 Juin 1963. Elle obtint la médaille d'or de la Fédération Aéronautique Internationale suite à cet exploit.

Jacqueline Auriol est malheureusement décédée le 11 Février 2000, à l'âge de 82 ans.

A noter qu'elle a écrit un livre de souvenirs, publié en 1968 : "Vivre et Voler".


Further Reading

In Print

auriol_6_150.jpg Auriol, Jacqueline
Vivre et Voler
1968,



auriol_live_to_fly_150.jpg Translated from the French by Pamela Swinglehurst as I Live to Fly, New York: E.P. Dutton & Co., 1970



auriol_2_150.jpg Noetinger, Jacques
Jacqueline Auriol : Un destin fabuleux
PEGASE No. 97, April 2000

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On Line


Aerostories : Jacqueline Auriol
http://aerostories.free.fr  |  page 2  |  page 3


Il a ete question recemment de Jacqueline Auriol, la premiere femme supersonique, sur son Mystere 2 (le 15 juillet 1953). Pour feter la promotion EPNER 1954-55, les pilotes de cette annee-la s'etaient deguises en Mousquetaires. Jean Cuny a d'ailleur publie une photo de cette fine equipe assis sur le Mystere 2 No 013 (Docavia sur les avions Mystere, Super-Mystere et Ouragan). Voici donc Jacqueline Auriol en train de feter dignement son diplome de pilote d'essais, avec ses collegues de promotion: Tessier, Gallan, Pinier et Bigand.

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Last updated August 2, 2002